Des méthodes éprouvées,
tournées vers l’écoute,
la compréhension et la persuasion
Privilégier le verbe à la plume
Si une procédure de recouvrement de créance débute forcément par une mise en demeure afin de produire ses effets de droit, très vite le courrier doit laisser place à la parole.
Téléphone, accueil des débiteurs et visites domiciliaires sont à privilégier dès le début de la procédure, car leur efficacité est bien supérieure à l’écrit.
Là où l’écrit a échoué, la persuasion par la parole peut produire 70% d’efficacité en plus.
Un premier contact en souplesse
La mise en confiance du débiteur est essentielle, afin de cerner le plus concrètement possible ses difficultés éventuelles, sa bonne ou mauvaise foi, et de trouver ensemble une solution sur mesure (irréalisable par l’écrit).
Il est toujours plus judicieux pour un débiteur de régler sa dette s’il le peut que de supporter les coûts et lourdeurs d’une procédure de recouvrement forcé.
Privilégier un taux de recouvrement très élevé à une gestion de masse
L’immense majorité des sociétés de recouvrement ont un process de recouvrement prédéfini et automatique ne tenant dès lors pas compte de la particularité de chaque dossier.
Nous pensons pour notre part que chaque dossier a ses propres spécificités et que l’automatisme est à proscrire.
Pour ce faire, nous demandons à nos clients de nous communiquer un maximum de précisions sur la problématique rencontrée, afin de bien cerner les tenants et aboutissants de leur affaire. C’est la qualité et l’exhaustivité de ces informations délivrées en aval qui nous permettront finalement d’être efficaces par la cohérence et la crédibilité de nos actions.
A titre d’exemple, quand un débiteur conteste sa dette en usant et abusant de faux arguments, une lettre viendra systématiquement accompagner la mise en demeure qui lui est destinée. Celle-ci visera donc à personnaliser nos actions via un argumentaire en fait et en droit, afin de lui démontrer notre parfaite connaissance du dossier ainsi que sa mauvaise foi d’évidence. De la sorte, nous lui coupons l’herbe sous le pied, notre travail est pris très au sérieux et il sera dès lors plus enclin à régler sa dette.
Sauvegarder et pérenniser les relations client et débiteur, ce qui suppose
D’insister sur le recouvrement amiable, et son aspect non traumatisant (art. 31 L 91 : les frais sont alors à la charge du créancier).
De se présenter comme un intermédiaire capable d’écouter, de s’adapter, et non comme un redresseur de torts. La fermeté n’intervenant que durant la phase judiciaire.
De demander l’autorisation du client avant toute tentative de recouvrement forcé et lui rendre compte régulièrement.
De respecter scrupuleusement la confidentialité dans chaque dossier (v. notre déontologie )